Zacharias Tanee Fomum est né le 20 juin 1945 de Papa Solomon Fomum Tanee et de Mama Rebecca Angum. Papa Solomon était un pasteur presbytérien né de nouveau et sa femme dirigeait le groupe des femmes de l’église et la chorale. Leur famille était petite, avec un frère et une sœur aînés. Après l’arrivée de Zacharias en 1945, la famille a continué à s’agrandir : une sœur cadette et deux frères cadets sont nés entre 1950 et 1960.

La famille s’est donc agrandie jusqu’à compter six enfants, dont quatre garçons et deux filles. Zacharias Tanee Fomum est né à Wumnembug de parents originaires d’Atuakuh, Effah, Batibo, région du Nord-Ouest du Cameroun.

Zach a bénéficié d’un environnement inhabituel pendant les quatre premières années de sa scolarité primaire. Le jeune homme a appris de son père qu’il devait être le premier de la classe. Il a utilisé son crayon pendant quatre ans, entre l’âge de six et dix ans. Lorsque son crayon est devenu si court qu’il ne pouvait plus écrire avec, il l’a donné à son père qui lui a offert un nouveau crayon. Dès l’âge de six ans, il se réveille tous les matins à 3h30 pour faire chauffer de l’eau afin que son père puisse se baigner. À presque sept ans et avec quatre mois de retard parce que l’école était fermée, il s’est inscrit à l’école. Il a été placé en première année à l’école primaire presbytérienne de Wumnembug.

En fin de ce premier trimestre d’école primaire, il est sorti cinquième, bien qu’il soit allé à l’école avec près de quatre mois de retard. À son retour, son père l’a félicité et encouragé en lui offrant un sac d’école. À la fin de l’année scolaire, il était le premier.

Entre six et quatorze ans, il vendait des arachides pour sa mère. Il ne mangeait pas un grain pendant la vente. Il vendait aussi des beignets.

Son père et sa mère étaient des disciplinaires radicaux. Son père, Solomon Fomum Tanee, supervisait plus de quatre-vingts congrégations presbytériennes disséminées dans le district.

Professeur universitaire renommé de chimie organique, a développé une hypothèse de recherche et réalisé des recherches scientifiques novatrices. Ses travaux scientifiques sur la synthèse des composés hétérocycliques, l’isolement et la détermination structurelle des métabolites secondaires naturels à partir de plantes médicinales tropicales ont donné des résultats remarquables, ce qui lui a valu la haute distinction académique de Docteur en sciences (D.Sc) de l’Université de Durham en Grande-Bretagne. Il s’est imposé comme l’autorité mondiale de la plante Erythrina (un genuscule de plantes à fleurs de la famille des pois qui contient environ 130 espèces).

Il a obtenu sa Licence avec mention « Excellent » et a reçu le prix d’excellence à Fourah Bay College à l’Université de Sierra Leone en 1969. A la suite de sa licence, le Professeur Stephen R. Landor (DSc), après une analyse de ses résultats académiques, accepte sa candidature en cycle doctoral et décide de le superviser. Ses travaux de recherche en chimie organique ont conduit au Doctorat (Ph.D.), délivré par l’université de Makéréré (Kampala, Ouganda) en 1973.

En 2005, ses publications scientifiques ont été évalués par l’université de Durham en Grande Bretagne, et reconnus comme procédant d’une recherche scientifique de haute distinction, pour laquelle il lui a été décerné le D.Sc. (Doctor of Science). Il s’agit du premier camerounais à obtenir cette distinction qui récompense à une personne qui a apporté une contribution pionnière, exceptionnelle et splendide dans son domaine d’études.

En 1975, il devient Professeur Assistant à l’Université de Yaoundé I. En tant que Professeur de chimie organique, il a supervisé ou co-supervisé 100 mémoires de Maîtrise et thèses de Doctorat. Il est co-auteur de plus de 155 publications parues dans les Journaux Scientifiques de renommée internationale. Il a porté haut le flambeau de l’excellence académique en hissant le département de chimie au second rang des centres de recherche scientifique africains ayant le plus de publications dans des revues scientifiques internationales en 2004.

Parmi les étudiants qu’il a supervisé on peut citer notamment ;
– Professeur Augustin NKENGFACK, Chef du département de Chimie Organique de l’université de Yaoundé I, Cameroun 
– Professeur George Mpango, Directeur du Département de Chimie Organique de l’Université de Makéréré, Uganda
– Professeur Jean Duplex WANSI, Professeur de Chimie à l’Université de Douala, Cameroun, HDR en Parmacologie
– Professeur Dieudonnée NJAMEN, Professeur de Chimie à l’Université de Yaoundé I
– Professeur Derek Tantoh NDINTEH, professeur de Chimie à l’Université de Johannesburg

Le Professeur Zacharias Tanee Fomum a considéré la recherche scientifique comme un acte d’obéissance au commandement de Dieu d’aller « assujettir la terre » (Genèse 1:28). Il proclamait aussi que le Seigneur Jésus-Christ est le Seigneur de la Science, « car en lui ont été créées toutes les choses… » (Colossiens 1:16). Il a consacré sa thèse D.Sc et l’ensemble de ses travaux au Seigneur Jésus-Christ par qui et pour qui toutes les choses ont été créées. Il a fait du Seigneur Jésus le Directeur de son laboratoire de recherche, lui-même étant le directeur adjoint. Il attribue son succès scientifique à la direction révélationnelle du Seigneur Jésus.

Dans le but principal de réduire la pauvreté et les souffrances humaines, le Professeur Fomum a voulu appliquer à terme ses résultats de recherche globale dans les domaines agro-pastoral, pharmaceutique et médical et biomédical. Il a fondé la World Conquest Science, centre de recherche en collaboration avec diverses universités ayant pour but de faire avancer la recherche dans les domaines de la chimie des plantes naturelles et d’établir une communauté de scientifiques chrétiens qui s’engagent à porter le nom de Jésus-Christ au premier plan de la science pour la gloire de Dieu.

Le Professeur Fomum a lu plus de 1 300 livres sur la foi chrétienne et en a lui-même écrit plus de 150 pour promouvoir l’Évangile de Christ. Quatre millions d’exemplaires de ses livres sont en circulation dans onze langues. Seize millions d’exemplaires de traités évangéliques dont il est l’auteur sont en circulation dans 17 langues.